scott mckenzie de son vrai nom philip blondheim (1939-2012) fut un chanteur américain surtout connu pour son imense succés "san francisco" en 1967, dans les années 1950 il chante d'abord au lycée avec tim rose dans le groupe the singing strings, puis the abstracts qui deviennent les smoothies puis ce sera the journeymen.

puis il veut chanter seul, "san francisco" devient un hymne hippie aux états-unis, une chanson qui sera reprise par johnny hallyday sur une adaptation française de georges aber, il sort ensuite "like an old time movie", il arrête ensuite d'enregistrer dans les années 1970, il co-écrit "kokomo" avec mike love une chanson interprétée par les beach boys.

                                                       joy welboy est un duo composé par les jeunes belges joy adegoke et wim janssens, 2 personnalités à la fois différentes mais compatibles créent en fait une vraie symbiose, joy dispose d'une créativité débordante dont le sens des mélodies accrocheuses est canalisé par wim qui sans effort compose des arrangements impeccables pour produire des chansons soignées, les prémices d'un avenir prospère pour ce duo.

c'est un projet qui dépasse le simple cadre musical, leur musique est aussi atmosphérique que dansante, aussi physique que bizarrement insaisissable une dance-music qui s'accaparerait les structures les plus minimales du genre pour les enrichir; joy welboy fait sensation avec des envolées électro-pop et une voix langoureuse et chaude si particulière.                                                

                                                     la mverte est désormais le projet solo d'alexandre berly co-fondateur et résident des soirées rétrograde chez moune à paris, il a fait défiler aux platines les dj's et producteurs de renom parmi lesquels acid washeed, gesaffelstein, chateau marmont ou arnaud rebotini, ce proche de yann wagner pour qui il assurait un temps les claviers officie dorénavant comme dj et producteur sous le nom de la mverte.

bien entouré ce parisien de 27 ans commence comme bassiste dans des petits groupes de punk, un projet solo né sur les cendres du duo de dj anteros & thanaton, un premier ep dantesque "through the circles" paru sur le label her majesty's ship, ce multi-instrumentiste accompagne d'autres groupes comme sr krebs, un second ep "a game called tarot" qui s'inspire de l'ésotérisme, des concepts de hasard et de destin, symbolisés par la carte XIII.

                                                    thomas schoeffler jr. est un musicien de strasbourg biberonné à la country de johnny cash et au folk de bob dylan, il s'est inventé un blues urbain, décapant et rocailleux, un tête à tête avec lui est inévitablement un voyage passionnant aux sons d'une guitare électrique ou acoustique, d'un harmonica ravageur et du charisme de cette voix.

un premier album "daddy's not going home" sorti en 2012, il se fait rapidement une place de choix dans le monde du blues, on le voit à l'affiche de festivals majeurs et le plus souvent il crée la sensation, il vient en ce printemps 2015 nous livrer son dernier opus "jesus shot me down", un recueil qui synthétise ses références musicales de mississipi fred mc dowell à hank williams ou encore nina simone et jacques brel.

du folk né en alsace le regard tourné vers l'amérique.

                                                        sheer mag est une formation qui nous vient de philadelphie et qui ne prend pas de précaution particulière pour dérouler un glam-rock pulvérisant, avec la voix toute en puissance de christina halliday le groupe offre une version modernisée du rock accrocheur de thin lizzy et des runaways.

on ne pourra bientôt plus échapper à sheer mag et à sa formidable power pop, entre thin lizzy et les jackson five, des chansons incroyablement catchy dès la première écoute comme "fan the flames", l'énergie juvénile de la voix éraillée de la chanteuse christina halliday, vous ne résisterez pas à ce condensé d'affront et de classe.