mike banks ou mad mike de son vrai nom michael anthony banks est un grand compositeur et producteur de techno de detroit, il est l'un des créateurs avec jeff mills, robert hood et darwin hall du label underground resistance, ses racines musicales s'ancrent aussi bien dans le gospel et le funk que dans la musique de kraftwerk ou jaco pastorius.

en 1992 il fonde avec christa robinson l'entreprise submerge organisme de distribution dédié aux labels électroniques indépendants de detroit, il est connu pour son indépendance d'esprit et son goût de l'anonymat, il a composé et produit de nombreux morceaux sur les labels los hermanos, red planet, et submege recordings.

il a produit entre autres sous les noms de underground resistance, the martian, members of the house, galaxy 2 galaxy et l'homme van renn, le ebelle gouailleur de la techno.

                                         toro y moi n'est autre que chazwick bundick né d'un père afro-américain et d'une mère philippine, il débute dans le rock alternatif avec le groupe local the heist and the accomplice, il se dirige ensuite vers l'électro, il rencontre alors ernest greene dit washed out et adhère comme lui au mouvement chillwave.

un nouveau courant électro formé en 2010 aux états-unis concerne des artistes comme panda bear, neon indian ou memory tapes, inspiré par la synth-pop, l'ambient et le psychédélisme la chillwave est le pendant électro du lo-fi, ce multi-instrumentiste sort un premier album en 2010 "causers of this" qui sera très remarqué.

il récidive en 2011 avec "underneath the pine" dont la pochette travaillée rappelle son passé de graphiste, l'élément visuel est important dans sa démarche, il poursuit sa quête d'une électro ludique et parfaite et devient le pape de la chillwave cette pop enjouée aux arrangements sophistiqués, sa voix aiguë se promène avec aisance.

                                             johnny clarke est un chanteur jamaïcain de reggae né dans un quartier de kingston, il devient l'un des chanteurs les plus populaires de l'ile durant les années 1970, en 1971 il remporte un concours de jeunes talents ce qui lui permet d'enregistrer un premier single, il entame une collaboration avec bunny lee.

ils enregistrent plusieurs hits et des reprises, en 1976 il est signé par front line une filiale du label virgin records, il enregistre dès lors avec le groupe de bunny lee the aggrovators et c'est le sommet de sa carrière, il signe ensuite avec third world et travaille avec le producteur dillinger qui réalise une nouvelle série de hits.

au cours de sa carrière il interprète du reggae roots ainsi que des titres dans le style romantique dit lovers rock, ses disques réalisés par bunny lee disposent du son de "flying cymbals" caractéristique du producteur, doté d'une voix au timbre charmeur et d'un magnifique vibrato ce sexagénaire jamaïcain fit évoluer sa musique avec le temps.

d'abord artisan dans la seconde moitié des années 1970 du style dancehall il se fit ensuite remarquer dans un registre lover et roots avant de se laisser tenter par le reggae digital avec prince jammy, un éclectisme rare.

                                            amarillo est un groupe parisien plus précisément sous la forme d'un quintet, avec un ep fraichement sorti et ébouriffant de talent pour un son pop à la frontière de la surf music, cet ep "tomorrow wr'll be long gone" nous offre des titres énergiques gorgés de psychédélisme et chantés en anglais avec une voix qui évoque damon albarn.

une cascade de sonorités diversifiées avec une vraie tendance électronique, un groupe mené à la baguette par antoine bigot manageur d'isaac delusion, ils sont la nouvelle signature du label microqlima, une formation qui se retrouve autour de noë beaucardet, ils dépoussièrent la surf music parisienne, une pop frénétique sur fond psychédélique.

un clip magnifique "breaches" à découvrir, un premier ep de 4 titres à découvrir que l'on saura résolument apprécier.

                                             ryley walker est un musicien à l'ancienne originaire de l'illinois qui nous régale de folk-songs qui tutoient le jazz, sa voix invoque de magnifiques fantômes, il sait cultiver la patience d'un van morrison, la délicatesse du jeu de guitare d'un bert jansch, il part dans de folles envolées comme pouvait le faire un certain tim buckley.

un premier album "primrose green" sort chez dead oceans, des pochettes et typographies d'un autre âge, guitares surannées et production classique, il s'inscrit dans l'antique tradition folk, comme références on n'hésitera pas à citer nick drake dont le fantôme hante certains titres, très doué pour marier les guitares aux formats jazz.