ooti est la réunion de finistériens et encore plus précisément d'ooti, de john trap alias thomas lucas et compagnon d'ooti sans oublier arnaud le gouëfflec, on retrouve la maitrise des samples de john trap, arnaud lui joue avec la langue comme jamais, une écriture frontale mais bien plus à tiroir qu'elle n'y parait de prime abord, le groupe tente plusieurs pistes tour à tour pop puis cold ou encore presqu'expérimental.

la formation développe son univers mystérieux, un monde onirique et envoûtant qui n'appartient qu'à elle et plonge dans l'enfance et ses ombres des racines trop profondes, ooti chanteuse aux longs cours et multiples featurings a fait ses armes au sein du groupe de john trap puis un premier opus avec la boite à ooti dans lequel elle partage deux duos avec dominique A, discrète, volontiers mystérieuse elle cultive un chant à plusieurs facettes tantôt spectral, tantôt puissant et furieux puis des apparitions sur garden with lips, chapi chapo ou ched hélias.

                                                        la symphonie des oiseaux est un formidable quatuor né de la rencontre des chanteurs d'oiseux jean boucault et johnny rasse, de la pianiste shani diluka et de la violoniste geneviève laurenceau, ce quatuor unique au monde révèle par son disque le lien ineffable et essentiel qui a toujours uni la musique au chant des oiseaux, l'oiseau source d'inspiration inépuisable depuis toujours, vecteur de poésie, symbole de liberté par son chant à la variation infinie.

l'oiseau donc offre un nouveau regard sur les plus grands compositeurs, faisant écho à mozart, casals, schumann, saint-saëns, grieg, messiaen, tchaikovsky et bien d'autres, rossignols, pinsons, fauvettes et merles se mettent au diapason pour créer la symphonie des oiseaux, cela se veut une expérience musicale poétique qui traverse les lieux, les cultures, ils se sont dés lors envolés vers le japon, la russie ou la pologne célébrant le mariage entre la musique inventive et les sons de la nature

                                                      matthieu eveillard est un musicien et libraire d'origine rennaise qui a tout quitté pour s'installer aux états-unis où sa passion pour les livres et la musique lui ont ouvert des opportunités, à 37 ans bibliothécaire dans une médiathèque et membre du groupe rennais prometteur kowalski il fait le choix de l'amour pour rejoindre son épouse américaine, en 2015 il se met en disponibilité pour vivre l'aventure à new-york.

il commence par faire de la traduction en free-lance puis il rencontrera une française qui avait le projet d'ouvrir une librairie pour enfants et apprenant son passé professionnel elle lui demande de créer un fonds de livres et d'ouvrir des comptes auprès des éditeurs et distributeurs, il ne délaisse pas la musique et avec un autre breton expatrié benoît le dévédec il publie un album logiquement baptisé "new-york", il effectue des concerts avec ce répertoire folk en français.

                                                        la mirastella est née d'un pacte crépusculaire entre le chilien amaltrolite astral et ses alliés musicaux, prônant la liberté des transes picturales ( batteries, delays, et spirales psychédéliques) et des langues détrônées, cette formation ésotérique participe au débridage des manières pop, au nom d'ancêtres rock négligés, on croirait entendre la voix de philippe katerine, un premier ep enregistré dans le studio de dorian pimpernel et fignolé par angy laperdrix.

si le psychédélisme est de mise dans cette production ronde et chatoyante qui fait la part belle aux guitares et aux pianos électriques il y'a en plus une forme de poésie, de douceur cosmique, de naïveté pop dans le chant aux accents hispaniques et dans les mélodies qui rendent l'écoute de ces 4 titres tout à fait agréable, un trio à l'énergie rock dans ses contrastes les plus extrêmes, une expressivité surprenante emplie de passion et de folie, des improvisations psyché répondant aux ballades éthérées et ésotériques.

                                                        arlt & les artistes d'enfance c'est un duo composé d'éloïse decazes et de sing sing, un groupe à part dans la chanson française proposant une poésie fragile et déglinguée qui ressemble à peu de choses connues, leur sublime dernier album "deableries" nous le rappelle avec ses chansons d'un folk étrange, ses textes lancinants et pleins de subtils accidents, dans le cadre d'une résidence initiée par la maison de la poésie et la seine-saint-denis.

arlt a installé son studio au coeur du collège anatole france aux pavillons-sous-bois pour partager avec les élèves et plus particulièrement la classe de 6ème 4 son travail de création musicale, cet atelier d'écriture, de textes de chansons a notamment trouvé son inspiration lors d'une visite au musée de la chasse et de la nature et d'un travail sur le bestiaire, ils sont signés chez ALMOST MUSIQUE et quelques concerts particuliers seront le moment de restitution de ce travail de résidence.