akalé wubé nous offre un deuxième album "mata", un quintet qui nous propse une musique faite de métissage et de rencontres, un très beau son délivré, une production au cordeau et sans affèteries.
leurs compositions sont jouées avec un plaisir contagieux et sont plus envoûtantes les unes que les autres, ce groupe déchiffre les grooves éthiopiens, les plonge dans un mood futuriste psychédélique, une alchimie subtile entre reprises littérales et arrangements inédits.
ce groupe s' approprie des airs piochés dans le répertoire jazz groove éthiopien des années 1970, il sonne tellement juste qu' on le dirait venu d' addis abeba, la washint, flûte en canne à sucre ouvre le bal de l' album.
un groupe qui s' ébranle entre jazz grand format, afro-beat nigérien, psyché-funk, et rub-a-dub, ils mêlent imparablement groove
implacable et songerie touarègue, des français qui semblent tout droits sortis d' éthiopie tant ils respectent leur groove torride et joyeux.
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