arthur kasabian est lui aussi un très grand joueur de doudouk, cet instrument est devenu le marqueur identitaire de la musique arménienne, ses sonorités plaintives exprimant au plus juste les mélancolies d'un peuple vieux de 3000 ans qui à travers les vicissitudes d'une histoire compliquée se forgea une civilisation et un patrimoine très particuliers.
les joueurs d'exception sont rares, l'instrument ne dépasse pas une octave et une tierce et possède peu de notes, toutes les virtualités résident donc dans la virtuosité de l'artiste, l'agilité de ses doigts, la maitrise d'un souffle, ce qui requiert un investissement hors du commun, on a pu le découvrir en 2010 dans un spectacle " le murmure des vents et les variations de l'âme " sur une mise en scène de serge sarkissian.