zero 7 , c' est l' histoire de 2 londoniens henry binns et sam hardaker, ils intègrent l' industrie musicale après des études d' ingénieur du son, ils travaillent pour des artistes britanniques comme les pet shop boys, young disciples et robert plant.

ils contactent nigel godrich producteur de radiohead, pour mixer des morceaux du groupe comme   "karma police", ils seront diffusés par gilles peterson qui les encourage à mixer d' autres projets, suivront notamment " love theme from spartacus" de terry callier, musicien américain folk, jazz, soul et gospel réunis

ils remixèrent également leny kravitz, sneaker pimps et lambchop, ils sortirent un premier ep en 1999 intitulé " ep1", le premier album s' intitulera " simple things" avec la présence entre autres de sophie barker, un nouvel album en 2002 " another late night" regroupant des titres hip-hop et chill-out, ils sont régulièrement repris à la télévision et au cinéma, ou dans des compilations lounge comme celle de l' hôtel costes.

on peut considérer leur style musical comme proche du groupe air, la french touch aux mélodies cosmiques et voix vocodées

leurs arrangements et leurs remixes sont de petits chefs d' oeuvre, ce groupe mérite une réelle écoute.

                                            burial se fait connaitre en 2006, de son nom will bevan, il est devenu en l' espace de 2 albums " burial" ( 2006), " untrue" ( 2007), un héros de l' underground britannique, issu de la scène dubstep, burial développe une musique électronique aux climats industriels étouffants.

cela est compensé par la dimension soul de ses compositions qui croisent drum'n' bass et dub jamaicain, longtemps confiné dans un anonymat soigneusement entretenu, il cède aux pressions de divers médias et publie un prude autoportrait à l' issue de sa nomination au prestigieux mercury prize en 2008.

remixer de premier rang, il produit des révisions dub de chansons signées thom yorke, bloc party ou massive attack, melting pot sonore, les bases du trip-hop

le dubstep est un genre spécifiquement londonien se situant à la croisée des grands courants électroniques,  son disque " untrue" en 2007 est un disque sombre traversé d' une beauté austère et qui entérine la reconnaissance du genre comme mouvement musical à part entière.

                                   massive attack , l' histoire commence à bristol à la fin des années 80, cameron mc vey rencontre trois jeunes DJ ( the wild bunch), l' essai sera baptisé " blue lines" et posera les bases d' un grand melting pot sonore des années 90 et officialisera le trip hop.

le groupe connait des tiraillements et perd la chanteuse shara nelson, avec leur ami producteur nellee hooper et conforté par des chanteurs de talent ils sortent l' album " protection" en 1994, moins révolutionnaire mais plus mélodique. en 1998 parait " mezzanine" leur troisième album et chef d' oeuvre absolu, fruit de tensions au sein du groupe, il surprend par sa noirceur et des relents post-punk, le trio réfléchit à un quatrième album, mushroom plus proche des musiques noires prend la porte laissant daddy G et 3D seul aux commandes.

l' enregistrement se passe mal et daddy G retrouve sa liberté, l' album finalement sortira en 2002 " the 100th window", ils abandonnent en l' occasion l' utilisation du sample, un best-of " collected" sortira en 2006 et un nouvel album " heligoland" sortira en 2010 marquant le retour de daddy G.

de nombreux artistes ont gravité autour de massive attack, à savoir tricky, craig armstrong, horace andy, tracey thorn, damon albarn, madonna, liz fraser, une voix éthérée, une tessiture de soprano

et aussi sinead o'connor, l'irlande rugissante de plaisir

le style du groupe toujours en avance sur son temps évolue, proche du hip-hop, de la groove, de la soul, et se rapproche de la musique électronique. un groupe novateur sur le plan musical et envoûtant par l' écoute de ces samples, de ces rythmes entêtants.

                                        jay jay johanson a grandi en suède et s' est mis à écouter du hard-rock, il fonde un groupe punk à 10 ans et apprend parallèlement la clarinette et le saxophone tout en composant sans discontinuer.

il découvre le jazz à 15 ans, cette découverte influencera ses compositions futures, il s' essaie à l' architecture et finit par étudier l' art moderne et en profite pour développer sa créativité musicale, il quitte le groupe de jazz dont il faisait partie et se met à composer avec une boite à rythmes et un synthétiseur, il découvre portishead en 1994 et s' intéresse au trip-hop mêlant les harmonies du jazz aux rythmiques du hip-hop.

il est contacté par BMG en 1996 et enregistre son premier album, on peut le définir comme un crooner, un dandy musical, sa musiques est difficile à classifier car elle oscille entre plusieurs univers musicaux, beaucoup de ses arrangements utilisent les sons électroniques en particulier les parties rythmiques. sa voix particulière, aiguë et caressante, androgyne comme envoûtante met parfaitement ses textes mélancoliques  en valeur qui peuvent être d' une tristesse profonde.

un chanteur à l' univers délié aux ambiances multiples qui vous saisit irrémédiablement.

           howie b né howard bernstein se révèle un musicien dans le domaine du trip-hop trés inspiré, il compose des albums d' excellente facture avec variation de rythmes et base ambient . c' est aussi un excellent producteur qui a collaboré avec les plus grands à savoir björk, u2, robbie robertson, elisa et tricky. ses albums à l' orée des années 90 et début 2000 marquent sans nul doute son apogée musicale.