requin chagrin est un quatuor dont les membres viennent de toute la france et ils sont réunis à paris pour une musique qui évoque pêle-mêle garage, dream-pop, shoegaze et surf music, ils sont repérés par la souterraine dont les compilations redorent le blason de la scène pop underground française.

le tout est bercé par une voix féminine désenchantée, un titre épatant "adelaïde", le groupe est le projet personnel de la varoise d'origine marion brunetto, un mélange détonnant et des rythmiques diaboliques toutes basses dhors, de la pop ensoleillée, des claviers et des guitares 60's, et l'abrasivité du rock alternatif des années 1990.

                                                   rue de la muette est un groupe de chansonniers français, 15 ans déjà qu'ils font chanter la rue avec leurs compositions, coctails épicés de java, de rock et d'inspirations slaves quelque part entre les têtes raides et les ogres de barback, les voilà de retour avec des titres inédits dans le cadre de leur sixième album "ombres chinoises".

ce groupe français périgourdin présente ses nouvelles chansons interprétées par le charismatique patrick ochs, une formation qui s'est construite au fil des années à travers ses expériences et ses engagements, le public est entrainé au son d'un accordéon rock, d'une clarinette tzigane et d'une guitare manouche, un mélange de textes désenchantés et de musique festive.

                                                   psilocybe est l'expression d'une pop française par 2 jeunes rochelais vidéastes, derrière le nom de cette variété de champignon hallucinogène se cachent 2 copains d'enfance fers de lance de la scène pop rochelaise, c'est en remportant le prix du court métrage lycéen qu'ils composent leur propre bande originale.

on découvre donc plus précisément dorian bergoeing et julia pons qui trahissent dans un premier temps leur addiction à la musique psychédélique des années 1970, avant de tomber dans la marmite de la MAO ces deux là ont fait leurs gammes au conservatoire, c'est dorian qui compose au clavier pendant que julia copie ses lignes à l'encre.

des fans de brigitte fontaine ou d'orientalisme obsédés par la new wave des années 1980.

                                                       the marginals est un jeune trio nantais qui emmène son public dans un rock psychédélique à tendance space-rock aux influences seventies érudites comme syd barrett, can, neu!, love ou amon düül II, le trio s'est véritablement formé en 2009 avec l'arrivée d'un batteur, une musique qui s'apprécie via leurs performances live.

le groupe s'imprègne de l'énergie du public pour lui livrer des improvisations inédite et détonnantes dignes des doors, l'énergie qu'ils dégagent et leur complicité musicale évidente qui les lie nous emmène dans des univers psychédéliques renversants, ils ont tiré leur nom d'un gang de new-yorkais qui sévissait au début du XXème siècle.

ils célèbrent leur amour pour les sonorités 60's à travers un psyché-rock garage rétro de bonne tenue qui va piocher chez les doors quelque inspiration organistique.

                                                    balladur est un jeune duo français originaire de villeurbanne qui nous bluffe par la matutiré de ses compositions et cette capacité à pondre des tubes de pop dark et minimale, des prestations live très remarquées, on perçoit l'influence de suicide, joy division, new order ou la minimal wave des années 1980.

ils sont les artisans d'une musique pop à la fois simple et exigeante, le groupe oscille sans cesse entre la new-wave et le shoegaze des années 1990, on retrouve l'héritage de la cold-wave britannique comme depeche mode pour la voix grave, il faut avoir un certain courage pour s'approprier un tel nom de groupe.