my little cheap dictaphone est un trio belge qui se fait remarquer dès 2002 avec " music drama", avec l'éminente complicité de mike mogis, la musique de ce groupe se veut avant tout basée sur des émotions toujours intègres dont " small town boy" décline toute la palette humaine.

on vogue entre de la folk-pop soigneusement orchestrée et un certain indie-rock poignant, on passe du guilleret au grave comme si les thrills, sparklehorse, et mercury rev croisaient bright eyes, pj harvey ou arcade fire, le rock ardent et maximaliste de belges aux si belles ambitions.

                                          elysian fields est un groupe de musique new-yorkais formé en 1995, leurs albums sont teintés de jazz et incluent parfois des morceaux rock, le groupe est surtout connu pour ses ballades sombres, mystérieuses et mélancoliques, et le timbre envoûtant de la chanteuse qui forment ce que l'on appelle aux états-unis le rock noir, leur nom vient des champs-élysées ou héros et poètes vivaient la béatitude selon la mythologie grecque après leur mort.

le groupe sort " dreams that breathe your name " en 2003, la formation rencontre le succés en europe tandis qu'elle n'est qu'un évènement underground aux états-unis, en 2014 chez vicious circle excellent label de surcroit sort l'opus " for house cats and sea fans ", nick kent dit de leur musique " peut-être devons nous les remercier de produire un son unique et en dehors du courant principal aussi sensuel et torride qu'un rêve d'insomniaque ".

                                                the war on drugs est le nom de la dénomination de l'opération lancée contre le cartel de la drogue, leur musique présente une très forte connotation narcotique à l'instar de celle de spiritualized ou de leurs compatriotes brian jonestown massacre pervertissant les items de la musique américaine traditionnelle.

sous ces atours qui font l'ordinaire de cet américana, les compositions de ce groupe de philadelphie glissent insidieusement vers le chant pincé de granduciel ou les nappes de synthé vintage qui font l'effet d'aquaplaning, cette formation provoque un carambolage entre le formalisme de dylan et la perversion no-wave de suicide, entre la grandiloquence de springsteen et le bouillonnement noisy des 80's prôné par jesus & mary chain.

le rock tendu et texturé des américains qui s'épanouit sur leur troisième album " lost in the dreams ".

                                                     paul haig est un chanteur et musicien de rock indépendant écossais né à edimbourg, à la fin des années 1970 il est le chanteur de josef k un des groupes du label postcard records, il met fin au groupe en 1982 et poursuit une carrière solo, il rejoint le label bruxellois les disques du crépuscule.

il change radicalement de style abandonnant le son post-punk de son groupe pour une électro-pop dansante, il enchaine les collaborations avec antena, cabaret voltaire, ou bernard summer de new order, un premier album en 1983 " rythm of life", il continue à enregistrer avec alan rankine l'un des deux anciens membres des associates.

ce pionnier du post-punk est une influence majeure pour franz ferdinand, notre écossais est aussi l'artisan d'une électro-pop futuriste sous influence de new order et de sly stone, un double cd pour la période 1982-1991 est édité par les disques du crépuscule.

                                                 thee silver mt zion memorial orchestra est à l'origine composé de 3 membres de godspeed you black emperor et accompagnés de 3 autres musiciens ils pratiquent une musique aussi belle que désespérée, mais dans une vision calme et posée reposant sur un équilibre entre lignes de guitares et de piano dépouillé et envolées de cordes.

avec l'album " 13 blues for thirteen moons " nous nous rendons vers des contrées plus lointaines, le son se fait épique avec descentes de violon vertigineuses, ils peuvent ainsi livrer une richesse ahurissante de sons, le groupe déverse sa rage, sa tristesse, sa noirceur et donc son blues.

c'est le musicien canadien efrim menuck qui se sentait trop à l'étroit au sein du groupe post-rock godspeed you black emperor, il fonda ainsi thee silver mt zion memorial orchestra en 1999 pour laisser libre cours à son imagination, le tout sur un post-rock bruitiste et psychédélique riche en divagations sonores.