lite est l'un des groupes de rock instrumental japonais les plus réputés qui sont en activité depuis 2003, ils dégagent une énergie évidente sur scène, un math-rock dissonant et épileptique, un concept instrumental que le quatuor fait évoluer en jouant dans la rue et dans les salles de tokyo.

le groupe sort son premier opus en 2006, c'est transduction records qui décide de signer ce combo, ils se rendent l'année suivante au royaume-uni et en irlande, on les retrouve en 2008 pour un second opus complet intitulé "phantasia", rien ne semble pouvoir arrêter nos japonais qui enchainent les enregistrements, la spontanéité d'une musique instrumentale inventive en roue libre.

                                                    the maccabees est un groupe britannique de rock indépendant formé en 2004, un premier album studio en 2007 "colour it in" par le label fiction records, le nom a été trouvé au hasard lors d'une recherche aléatoire dans la bible, loin des guitares impatientes de leurs débuts ils continuent d'étouffer leur pop complexe.

un quatrième opus en vue intitulé "marks to prove it", imprégnés par les ambiances de la ville de londres ils prouvent qu'ils ont appris à maitriser leurs ardeurs et à explorer des textures élaborées, un morceau comme "spit it out" monte en puissance jusqu'à l'explosion, un ouragan émotionnel dont on ne sort pas indemne.

                                                     hinds (ex deers) est une jeune formation espagnole plus spécifiquement un quatuor féminin garage-rock de madrid, avec seulement quelques chansons à leur actif, ils font tourner la tête des médias ainsi que de grands groupes indés anglo-saxons et se produisent désormais dans les plus grands festivals.

hinds c'est avant tout ana et carlotta au chant et à la guitare, ade à la basse et amber à la batterie, 4 femmes de madrid qui font revivre la pop garage à leur façon avec sincérité et folie, pour comprendre on peut les écouter scander les paroles de "chili town" tube estival et déglingué parfait pour patienter jusqu'à l'arrivée imminente d'un premier album.

                                                   jd mcpherson est un guitariste de l'oklahoma au service du rock à l'ancienne sans nostalgie, dans son album "let the good times roll" il alimente la flamme d'un feu éternel dans la lignée de little richard, jerry lee lewis et de toute cette clique, il prend même des accents romantiques à la sam cooke et il est intemporel.

comme jadis les stray cats, robert gordon ou chris isaak il sera donc le tétro-rocker que l'on va vénérer, un type qui joue du rock à l'ancienne avec une astucieuse économie de moyens, un son cristallin et une voix de crooner distinctive, balançant entre la fougue ligne claire d'eddie cochran et un swing r'n'b avec cette guitare tonitruante et ce piano surprenant.

                                                     du blonde c'est l'histoire de beth jeans houghton qui se réinvente en sauvageonne rock, une pop touffue et garnie d'influences majestueuses, un nouveau look, un nouveau son, une nouvelle identité, elle repousse les limites de son art, elle signe ainsi avec "welcome back to milk" son deuxième album pour cette originaire de newcastle.

sans voix devant le polymorphisme intemporel et jamais pris en défaut de son idole david bowie elle s'invente un univers déchirant et déchiré bien plus électrique et radical que son premier essai, on la retrouve métamorphosée en diva rock ténébreuse avec le grand jim sclavunos des bad seeds en guise de producteur et samuel herring le chanteur de future islands.