only real est un projet emmené par niall galvin vient de nous diffuser un nouveau morceau aux guitares blues gorgées de douceur, le bienheureux "cadillac girl", une musique qui risque de nous obséder pour les années à venir.

ce petit maître d' une pop bricolée et pourtant savante, nonchalante et réfléchie, notre jeune artiste n'a pas encore de label ni de disques à son actif mais tout cela ne saurait tarder tant sa poignée de chansons farfelues donnent déjà le vertige.

                                            graham coxon est un fils de militaire né dans un hôpital militaire, il passe 6 ans en allemagne et rejoint son grand-père en angleterre, sa famille finit par s' installer à colchester et c' est à la stanway school qu' il fait la rencontre d' damon albarn,gorillaz,malian music,the good the bad the queen

en 1988 albarn et coxon décident de fonder un groupe qui sera opérationnel à partir de 1989, il y restera jusqu' en 2002.

il est à la guitare et aux choeurs mais chante aussi, ses inspirations low-fi et rock alternatif ont fortement influencé le style musical du groupe à la fin des années 1990, il quitte le groupe avant l' enregistrement de "think thank" en proie à des problèmes d' alcool.

il sort un album solo en 2009 "the spinning top" et finit par rejoindre le groupe blur pour une série de concerts, un nouvel album en solo pour 2012 "a+e", il semble bien qu' il ait démarré son apprentissage musical par le fifre dès 6 ans puis plus sérieusement avec la batterie et le saxophone.

il acquiert sa première guitare à 12 ans et joue rapidement le morceau "aunties & uncles" de son groupe préféré les jam, il se passionne pour les beatles, les smiths et le jazz, il réalise son rêve en réalisant "this old town" avec paul weller le leader de the jam, groupe culte de punk-rock et mod revival londonien

un musicien fascinant.

                                           the hit parade s' est ainsi surnommé d' après un programme de télévision américain des années 1950, ce groupe fut créé en 1984 par 3 camarades de classe raymond watts, matthew moffatt et julian henry.

ils se signalèrent par une série de 45 tours avec leurs fausses pochettes pour jukebox 60's, on put apprendre ainsi à se familiariser avec leur pop exubérante, plus de 20 ans après ces chansons intemporelles demeurent toujours d' actualité.

ces petits trésors absurdes et fluets réunis sur une compilation qui sort "pick of the pops (vol 1)", une pop irréelle et larguée d' un doux utopiste des années 1980.

                                              cheek mountain thief  est un projet de mike linsay chanteur de tunng, exilé en islande pour enregistrer ce disque avec des musiciens locaux, il s' agit d' une expérience entre la pop entrainante de tunng et la musique traditionnelle islandaise.

un album riche et varié avec la voix de mike lindsay qui prend une autre dimension, un violon au sein d' une beauté stellaire et des cuivres qui s' interposent pour sonner la marche de la fanfare, une rythmique toute en résonnance avec des xylophones qui répondent à la vivacité des grosses caisses.

les chansons peuvent nous faire penser à arcade fire, groupe rock canadien à géométrie variable

ou à loney dear, un disque qui donne le sourire et qui est sans conteste l' un des plus beaux albums de l' année 2012.

un délicieux album de folk expérimental, un album composé en solitaire et enregistré en pleine nature, une oeuvre collective radieuse, on pense souvent à bradly dawn boy, sufjan stevens, des chansons avec une attention sur les textes

voire à syd barrett, un passage de comète dans l' histoire de la pop

un vrai bijou intemporel à consommer sans modération.

                                             lawrence arabia alias james milne est ce que l' on peut appeler un agent double de la scène folk rock, ce songwriter originaire de nouvelle-zélande qui a fricoté avec okkervil river, the brunettes ou ruby suns choisit en 2005 de mener 2 autres projets.

ces projets sont the dance reduction agents dont le premier album sort le même jour que celui de son autre alias lawrence arabia, il est inspiré par le personnage historique magnifié dans le film de david lean en 1962, il va jusqu' à en adopter l' image sur son premier opus paru en 2006.

une musique pop-rock très arrangée qui s' inspire des beatles et peut rappeler jonathan richman et ses the modern lovers, groupe rock séminal en vogue,1970 à 1973

il nous délivre en 2009 un opus plus abouti "chant darling", réalisé en groupe dont liam finn, rejeton d' une lignée de grands compositeurs de l' île océanique, la tournée qui suit est propice à l' écriture d' un troisième opus livré en juillet 2012 sous le titre "the sparrow", avec les contributions de connan mockasin et d' elroy finn.

une pop savamment orchestrée, rien ne manque à ses petites symphonies groovy, une voix de chanteur de charme avec nonchalance et humour.