the trypes  est un trésor caché de pop électrique venu d' hoboken dans le new jersey, on peut bien sur les rapprocher au groupe feelies ou bongos et yo la tengo, les guitares de ce groupes lorgnaient le new york du groupe television et the velvet underground, groupe de rock qui influenca tant et tant

ils comptaient au sein du groupe trois transfuges des feelies, alors que de leur existence scénique on ne dénombrait que la sortie d' un maxi, l' excellent label acute déniche 16 chansons qui s' avèrent être de véritables bijoux pop.

des petites merveilles rescussitées toutes en volute et folk cosmique, un groupe qu' ul faut redécouvrir présentement.

                                           daniel rossen est le chanteur de grizzly bear et la moitié de depzartment of eagles, entre ces expériences musicales fort prenantes, il prend le temps en 2009 dans un tribute consacré à judee sill.

on le retrouve désormais sur un miraculeux 5 titres "silent hour, golden mile", ce multi-instrumentiste nous offre un recueil de chansons très personnelles comme le morceau "saint nothing" avec un piano minimaliste, des arpèges virevoltantes accompagnent sa voix pleine d' émotion, les titres "up on high" et "silent song" nous propulsent tout droit dans son univers baroque et pop.

on croirait des morceaux croisés avec les chefs d' oeuvre de george harrison et radiohead, il est d' ores et déjà inscrit au panthéon musical, grand bien lui fasse.

                                          hannah nous sert une pop flamboyante, un premier ep vit le jour en 2010 "ben's boy hero and prehistory", une oeuvre qui fut bien accueillie par la presse et les blogs, il posait ainsi les bases du premier album "people in the mirror are closer than they appear".

la musique d' hannah se veut nerveuse et apaisée, ouverte et retenue, lyrique de chambre, il évolue sur un fil, sur une ligne de partage. un album coloré de mille explosions, qui papillonne, zigzague, passant d' une pop irrationnelle à des miniatures savamment ordonnées.

un artiste niçois  qui sait se mettre en danger et nous ravit littéralement par la grâce de cet album qu' il faudra bien sur confirmer.

                                          konstantin gropper est avant toute chose l' auteur du projet musical get well soon, il est d' origine allemande et fils d' un professeur de musique, il commence à jouer du violoncelle dès 1 an puis il suit une formation classique à 6 ans.

adolescent, il joue dans un groupe punk "your garden", il étudie la philosophie et gagne un prix de composition en 2005 pour avoir mis en musique un poème de erich fried, il se met à travailler seul et isolé dans la composition et l' écriture de morceaux.

il mettra 3 ans à sortir le premier album de get well soon, "rest now, weary head!, you will get well soon", sa musique est qualifiée de folk et électro sur un fond lointain de musique classique avec quelques touches pop, il s' inspire du rock, de musiques de films, d' ennio morricone, compositeur italien élevé au rang de mythe

mais aussi des ballades tristes  de leonard cohen, un poète doublé de chanteur parmi les grands

des râles cassés de tom waits, l'archétype de la voix bluesy du folk et du rock

des égarements de nick cave, chanteur aux allusions littéraires à cohen,scott walker

et de l' apesanteur de thom yorke.

un second album "vexations" sorti en 2010, le voilà de retour en 2012 avec "the scarlet beast o' seven heads", album romantique et poétique influencé par sa participation à l' écriture de la bo du film "palerme shooting de wim wenders.

un musicien iconoclaste touché par le génie musical.

                                          electric guest génère un gros buzz, derrière ce patronyme énigmatique, se cachent asa taccone et matthew compton, 2 musiciens américains originaires de los angeles, leur réputation précède leur musique grâce à leur manager l' inénarrable monotone inc.

leur producteur danger mouse contribue lui aussi au succés, ils sont les artisans d' une pop rock foutraque et endiablée, qui fleure avec accointances funk, leur premier album "mondo" est précédé d' un ep très remarqué " this head i hold" en février 2012, des titres comme "american dream" promettent et sont porteurs des plus fols espoirs de réussite musicale.