the june brides est un groupe anglais qui se fit remarquer dès 1985 par l' entremise du new musical express, un engouement pour la clique indie-pop avec une belle giclée de cuivres, ils seront les stars de la scène lors de cette année 1986.

grâce à leur pop précieuse,  ces anciens protégés de creation et morrissey nous reviennent à ce jour en 2012 pour un single miraculeusement jouvenceau, leurs nombreux suiveurs ( de belle and sebastian ou le triomphe du rock indépendant

ils font ainsi suite à leur premier ep datant de 1986, une résurrection tant attendue.

                                             grasscut est l' histoire d' un binôme composé d' andrew phillips ( compositeur pour le cinéma) et marcus o' dair ( bassiste et claviériste), ils nous livrent une musique totelement envoûtante, l' album "1 inch, 1/2 mile"les fait connaitre du grand public, un vent de fraicheur expérimentale, une pop électronique et bizzaroïde.

on est plongé dans un univers ou les repères n' ont plus d' importance, ils se partagent entre guitare, synthé, chant, contrebasse, stylophone,mégaphone et mini-piano, un attachement certain pour le bruitisme et le sens du détail.

on évoque l' influence de robert wyatt et l'ecole de canterburry

des mélodies étirées à la fois apaisantes et entêtantes, un mépris de la banalité partagé avec d' autres frondeurs de la musica britannica du penguin cafe orchestra en passant par john greaves, une voix chaleureuse au sein d' univers télescopés

la pop étrange d' un duo électro et maximale.

                                          jonathan boulet est l' oeuvre de ce jeune prodige australien qui nous propose en cet été 2012 son second album "we keep the beat, found the sound, see the need, start the heart", il nous délivre un chef d' oeuvre de pop radieuse sonique et enragée.

un disque qui aurait pu être écrit par les dodos, vampire week-end, arcade fire, groupe rock canadien à géométrie variable

the coral, pavement, animal collective et born ruffians, quelques ouvertures exceptionnelles, des xylophones solaires couplés à des guitares anguleuses, un prodige musical à suivre toutes affaires cessantes.

                                            destroyer est un groupe de pop rock canadien mené en grande partie par daniel bejar, chanteur-compositeur originaire de vancouver au canada, il est connu pour des paroles déroutantes et sybillines de ses chansons.

il a connu un succés grandissant par le biais de ses collaborations musicales avec le groupe d' indie rock the new pornographers, mais il est beaucoup plus prolifique et brillant avec destroyer, récemment il a rejoint des membres de frog eyes et de wolf parade pour créer un autre supergroupe sous le nom de swan lake.

l' album "kapputt" est emblématique du style du groupe, on apparente daniel bejar à david bowie car il emmêle un peu plus le folk rock traditionnel à des esquisses glam rock, un groupe fort agréable et très riche sur le plan musical.

                                           here we go magic est un groupe de rock indépendant américain originaire de boston et installé à new york depuis le milieu des années 2000, c' est d' abord un projet solo pour luke temple, il sort un album homonyme puis finit par créer un quintette.

l' album "pigeons" sort dans les bacs en 2010, ils se voient consacrés pat thom yorke, il est vrai que leur musique est faite d' un mélange de pop hallucinée, folk, krautrock, indie folk lancinant, "bubble pop hypnotique", électro mais aussi tous les genres dictés par les envies du moment.

un troisième album confirme cette impression "a different ship", le producteur de radiohead nigel godrich n' est lui  pas non plus insensible au côté atmosphérique et répétitif de ce groupe à l' enthousiasme certain, une réelle découverte.