djeli moussa diawara est né dans une famille de griots, son père est balafoniste et sa mère choriste, son demi-frère maternel n' est autre que mory kante, un des chantres de la musique malienne

il apprend le balafon, la kora et la guitare. il rejoint abidjan à la fin des années 70 et démarre sa carrière solo et travaille avec djenne doumbia. son premier album sort en 1983 et reste une référence de nos jours en terme de musique africaine, il rejoint paris et sort un album flamenkora à la fin des années 90 mêlant les racines du flamenco à la musique mandingue.

il fait une belle rencontre en la personne de bob brozman, le croisement des iles et du blues

ils enregistreront de trés beaux albums, ila fondé le groupe kora jazz trio, liaison express afrique-occident en musique

ils enregistreront trois albums d' excellente facture, chanteur et musicien il a développé une relation intime avec sa kora de 32 cordes qui permet de jouer des gammes majeures et mineures qu' on ne peut réaliser avec une kora normalement constituée de 21 cordes. de par son instrument mandingue il peut aller dans des styles inattendus comme la salsa, le flamenco, le blues et le jazz. il travaille sur scène avec de nombreux artistes comme cheikh tidiane seck, l' organiste virevoltant du mali.

on le retrouve aussi avec ali farka touré, l'archétype du guitariste et chanteur malien

il est à l' aise avec son instrument et possède un chant attachant, un artiste qui ose combiner les genres avec une vraie réussite.

                 abou djouba deh est issu d' une famille nomade et se familiarise avec la musique peulh  dés son plus jeune âge, il rentre dans un groupe pour ses 15 ans et organise les concerts dans des villages, il va ensuite créer son propre orchestre avec de brillants musiciens, il est un artiste polyvalent, un des meilleurs joueurs de hoddu et de guitare en afrique de l' ouest.

le groupe s' appelle ensuite jaaran'gendy, il faudra attendre l' année 1998 pour qu' il soit reconnu par la france, il a réussi son pari de produire une musique métissée entre la tradition et la modernité, il est connu pour être désormais une voix d' or de la musique peulh et sénégalaise, il se singularise doucement et promet beaucoup.

                  mahmoud ahmed aprés avoir été cireur de chaussures devient l' homme à tout faire du club arizona à addis-abeba dans les années 60 ou il commence ses premières chansons, mélange de musique éthiopienne sous influence du rock et jazz occidental, il débute une carrière avec l' imperial body guard band et devient avec mulatu astatke l' un des chefs de file de l' ethio-jazz et de l' afro-jazz notamment durant les années 70.

il a chanté dans d' autres groupes puis il connut une période d' oubli avant de devenir l' un des chanteurs éthiopiens les plus connus en europe et aux états-unis sous l' impulsion de la collection ethiopiques du label buda musique qui réédita tous ses enregistrements, une redécouverte de l' éthiopie et de son syncrétisme musical et de ses augustes représentants.

                 youssou n'dour est l' ainé de sa famille, il a grandi à dakar, il est de confession musulmane membre de la confrérie mouride du sénégal, il a travaillé avec des artistes de renommée internationales tels paul simon, manu dibango ou peter gabriel. l' une de ses chansons les plus célèbres est 7 seconds en duo avec neneh cherry, il compose en 1998 l' hymne pour la finale de la coupe du monde la cour des grands qu' il chantera avec axelle red, on le voit aussi travailler avec l' artiste congolais koffi olomide.

on lui doit la musique de kirikou et la sorcière, il est trés engagé et participe à de nombreux concerts de soutien et de charité, il ne compte plus les récompenses musicales, il est aussi homme d' affaires avisé, une légende du mbalax, la musique sénégalaise, récemment dans son dernier opus il se confrontait au reggae, une dimension artistique certaine et une voix divine.

                   kora jazz trio se forme en 2003 sur une idée du pianiste abdoulaye diabaté qui cherche à dépasser les barrières entre tradition mandingue et musique occidentale, notamment le jazz avec une formation mêlant instruments africains et instruments classiques. leur projet séduit un producteur et un premier album parait en 2003, le succés du concept premettra des concerts et des festivals.

ils publieront 2 autres albums qui poursuivent l' exploration des liens entre l' afrique et le jazz. en 2010 pour le quatrième album soriba kayouté remarqué avec paolo fresu, une légende brute de la trompette

remplace djeli moussa diawara investi dans d' autres projets, le groupe explore ainsi de nouveaux espaces musicaux, soriba kouyaté meurt en septembre 2010 pour problèmes cardiaques, il sera remplacé par yakhouba sissoko un griot connaisseur de la tradition mandingue, un groupe qui relie l' afrique et l' occident par des passerelles musicales subrepticement posées au travers des routes et des chemins de passage.

  kora jazz trio:

morceau djame

morceau folly