east india youth est l' oeuvre de william doyle qui pratique tous les instruments entendus et délivre sa propre voix, après un ep de belle facture " hostel ", il fait partie de ces artistes qui inspirent la création d' un label en l' occurence quietus.

cela sera l' occasion de l' album " total strife forever", une vision singulière de ce créateur, enraciné dans les logiciels du synthétiseur et le séquençage de l' ordinateur, un mélange croisé de pop, techno, krautrock, électro, couches de guitares mélodiques et des voix distinctives.

il est fan absolu de la musique cosmique et du krautrock, de berlin période bowie, brian eno, chostakovitch, fuck buttons et tim hecker, il trafique une électro à la fois mathématique et poétique qui décolle et nous transporte vers des sphères insoupçonnées.

                                       buzzcocks est l' émanation de pete shelley et howard devoto qui forment le groupe en 1976, devoto quitte le groupe l' année suivante et fonde le groupe magazine, leur premier album " another music in a different kitchen" est une réussite emblématique du mouvement, morceaux courts, nerveux, incisifs, les opus suivants conservent la même énergie maitrisée.

leur style apparait comme une tentative réussie de concilier l' esprit et la créativité de la pop britannique avec l' urgence, l' énergie, le do it yourself et le minimalisme du punk-rock, un son très reconnaissable, des guitares cristallines amplifiées par des lampes, une basse humble et ambitieuse et une batterie toujours en soutien, le chant est à l' avenant dans cette aventure.

le groupe se sépare en 1981 et se reforme en 1989, des disques forcément décevants par rapport à la grande époque mais d' une fidélité touchante à l' esprit punk, avec parfois quelques pépites à savourer.

                                            xavier sabata est né à barcelone en 1976, il est diplômé d' arts dramatiques de l' institut de théâtre de sa ville natale, il étudie le chant traditionnel et le lied à l' école de musique de catalone, il donne ses premiers récitals en 2006 avec la soprano simone kermes.

en 2005 il est sélectionné comme soliste pour le projet " le jardin des voix" créé et dirigé par william christie puis il chante dans les salles les plus prestigieuses, il participe à de nombreuses pièces musicales et de théâtre avec les plus importantes troupes espagnoles.

un contre-ténor catalan, on ne peut qu' être convaincu par son timbre et sa puissance d' expression.

                                        maxime le forestier de son vrai nom bruno le forestier est un auteur-compositeur interprète français né à paris, sa mère est musicienne et inculque à ses enfants le goût de la musique notamment du violon, il suit une scolarité sobre et il est renvoyé du lycée pour indiscipline.

au cours des années 1960 il forme un duo avec sa soeur catherine empruntant quelques chansons à georges moustaki, serge reggiani interprète l' une de ses compositions " ballade pour un traitre", il sort son premier 45 tours en 1969, fait son service militaire et se fait réformer par son esprit rebelle, ce passage lui inspirera la chanson antimilitariste " parachutiste".

son premier album éponyme en 1972 sort avec des titres comme " san francisco", " mon frère" ou " la rouille", en 1972 il fait la première partie à bobino de son idole georges brassens, en 1979 il entame le premier d' une série d' opus de reprises de brassens.

il connaitra une traversée du désert dans les années 1980, il écrit cependant pour julien clerc puis il renoue avec le succés en 1987 et la chanson " né quelque part", puis " ambalaba" une chanson du ségatier mauricien claudio veeraragoo, il continue son chemin et s' engage pour des causes caritatives.

il compose en 2004 le spectacle musical " spartacus le gladiateur", il continue son petit bonhomme de chemin puis en 2011 pour fêter les 40 ans de " san francisco" on retrouve la maison bleue qui fera l' objet d' un très beau documentaire, son dernier opus " le cadeau" continue dans cette veine, on ne se lasse pas de ses paroles tendres, de sa poésie et de ses mélodies ciselées qui chaloupent.

                                                bernard adamus fut bercé par les fées du blues et de la musique folk, il fut ainsi chahuté par la muse de la musique dans son breceau de bébé polonais, il devint québecquois à l' âge de 3 ans, les nuits de fêtes et la vie urbaine montréalaise alimentent un répertoire qui fait la part belle aux filles et à l' ivresse.

les rues et les habitants des quartiers ouvriers deviennent les héros d' une fable urbaine nouveau genre, un band au petit poil met tout ça en musique et bernard adamus voix superbe, accent à couper à la tronçonneuse et groove à toute épreuve vous embarque pour une visite guidée et mouvementée.

véritable phénomène québecquois à la guitare, à l' harmonica et au chant, il nous livre un folk-blues riche de contrastes, à découvrir nécessairement.