daughter est le pseudonyme utilisé par l' anglaise elena tonra, elle est extrêmement sollicitée par les médias britanniques et encensée en 2012  suite à la sortie de 3 ep de sa part, elle est originaire de londres.

le style de la musicienne semble déjà affirmé, du folk et d' inspiration cat power avec une touche d' électronique, on la compare aussi à la chanteuse florence welch de florence & the machine pour sa voix douce et puissante, un folk orchestral.

                                   volcano choir est donc la réunion de jon mueller, chris rosenau, jim schoenecker, daniel spack, justin vernon alias bon iver, et thomas wincek tous des hommes du wisconsin, leur premier album s' appelle  " unmap" et parait en 2009.

le folk profond, dense et miraculeux d' américains tout proches de bon iver, ce folk expérimental est toujours obsédant, un collectif bâti sur les fondations de bon iver et collections of colonies of bees, le groupe s' épanche pour son dernier opus " repave" dans une flopée de succulents arpèges, cet opus offre un éventail de sonorités étourdissantes et de détails lyriques infiniment travaillés.

                                         zola jesus est le nom de scène de l' auteur-compositrice américano-russe nika roza danilova, après de nombreux enregistrements éparpillés sur des labels indés en vue (" not not fun" et "sacred bones", après avoir fait les expérimentations psyché-noise sous pseudo absinthe minds.

elle veut apparaitre vau grand jour selon une trajectoire qui n' est pas sans rappeler celle d' ariel pink, avec son album " stridulum II" qui doit autant à la musique industrielle qu' à la synth-pop et puis ce lumineux ep "valusia", elle s' affirme peu à peu comme une digne héritière de siouxsie sioux, d' elisabeth frazer, et de kate bush.

une grandiloquence théâtrale qu' elle déploie avec fougue et générosité, force est de reconnaitre que son chant ne peut laisser indifférent, elle est la phytie caverneuse du nouveau rock noir américain, accompagnée d' une légende de la musique industrielle le vétéran foetus et d' un quartet classique.

                                    east india youth est l' oeuvre de william doyle qui pratique tous les instruments entendus et délivre sa propre voix, après un ep de belle facture " hostel ", il fait partie de ces artistes qui inspirent la création d' un label en l' occurence quietus.

cela sera l' occasion de l' album " total strife forever", une vision singulière de ce créateur, enraciné dans les logiciels du synthétiseur et le séquençage de l' ordinateur, un mélange croisé de pop, techno, krautrock, électro, couches de guitares mélodiques et des voix distinctives.

il est fan absolu de la musique cosmique et du krautrock, de berlin période bowie, brian eno, chostakovitch, fuck buttons et tim hecker, il trafique une électro à la fois mathématique et poétique qui décolle et nous transporte vers des sphères insoupçonnées.

                                       buzzcocks est l' émanation de pete shelley et howard devoto qui forment le groupe en 1976, devoto quitte le groupe l' année suivante et fonde le groupe magazine, leur premier album " another music in a different kitchen" est une réussite emblématique du mouvement, morceaux courts, nerveux, incisifs, les opus suivants conservent la même énergie maitrisée.

leur style apparait comme une tentative réussie de concilier l' esprit et la créativité de la pop britannique avec l' urgence, l' énergie, le do it yourself et le minimalisme du punk-rock, un son très reconnaissable, des guitares cristallines amplifiées par des lampes, une basse humble et ambitieuse et une batterie toujours en soutien, le chant est à l' avenant dans cette aventure.

le groupe se sépare en 1981 et se reforme en 1989, des disques forcément décevants par rapport à la grande époque mais d' une fidélité touchante à l' esprit punk, avec parfois quelques pépites à savourer.