street gnar est un américain de son vrai nom case mahan qui évolue sous le nom de street gnar, il est signé sur le label français atelier ciseaux, il produit une pop psychédélique plein de fuzz avec une esthétique lo-fi très maitrisée.

un ep " shrine" de toute beauté qui officie dans une veine pop lo-fi d' obédience sixties souvent passionnante, ils nous rappellent les black lips, de belles mélodies au service d' une instrumentation minimale, une formation incontestablement talentueuse.

                                       the dodos est un duo d' indie-rock né à san-francisco en 2006 de la rencontre de meric long et logan krober, 2 artistes solos, joe haener est venu se greffer au groupe un peu plus tard, leurs chansons sont un mélange de psychérock et de folk.

la sortie de leur premier album " beware of the maniacs " sous le nom de dodo bird en 2006 fut suivi d' une longue tournée, signés en 2007 chez frenchkiss records et wichita ils sortent leur second opus " visiter" en 2008 puis " time to die" en 2009.

leur dernier enregistrement " carrier" est encore plus riche, plus intense, plus hardi, plus aérien que ses prédecesseurs à ces apports massifs d' électricité ou ces compressions de plus en plus denses de pop, de folk et de rock.

                                      soothsayers est un groupe de jeunes anglais plongés dans l' afro-dub, ils se réclament d' influences rocksteady, roots & soul, ils offrent un écrin à une légende jamaïcaine cornell campbell, vétéran jamaïcain qui est un crooner reggae

ils lui facçonnent un reggae roots plein d' écho et de méandres, capiteux et capitonné, un couffin idéal pour une voix comme une écrasante vague de chaleur comme si leur album " cornell campbell meets soothsayers" avait été enregistré dans un sauna.

en pleine possession de son légendaire falsetto élimé ( on pense à solomon burke), notre vétéran américain bénéficie d' un ravalement de façade offer par ce groupe afro-dub anglais.

                                          karol conka est en provenance de curitiba une ville située au sud du brésil, elle nous propose " batuk freak" un ovni sonore ainsi la jeune musicienne se place en héritière du regretté chico science fer de lance du mouvement mangue beat.

apparu à récife ce courant va fédérer au début des 90's une scène alternative fertile en mêlant rap; rock et revendications romantiques comme la figure révolutionnaire mexicaine zapata, un bouillon de culture alimenté par la sève subversive des tropicalistes.

elle nous délivre 12 plages mutantes à la croisée du hip-hop et de l' électro, la musique chaude et folle des favelas brésiliennes, une brésilienne de 26 ans avec des beats post-baile funk assez torrides, des boites à rythmles et des basses monstrueuses.

                                       califone est un songwriter méconnu pour un road-trip américain à fleur de peau, la voix vulnérable et feutrée de tim rutili est pour beaucoup dans la réussite de ces compositions indie-folk très personnelles rappelant eels et le regretté jason molina.

une musique difficilement classifiable à l' image de cet album " stitches", une inspiration musicale par les dessins du folk et du blues américain, à la limite de l' expérimentation ils utilisent des instruments acoustiques pour en sortir des sons très originaux.

la formation fait durer ses morceaux de façon très progressive afin d' offrir une musique planante accompagnée de chants calmes et mélodieux.