johnny thunders ( 1952-1991) de son vrai nom john anthony gezale fut le guitariste soliste du groupe the new york dolls entre 1972 et 1975, il fonde ensuite les heartbreakers avec richard hell amcien bassiste de television, richard hell entre rapidement en conflit avec lui et formera le groupe the voidoids peu de temps après.

un apport musical exceptionnel, un son de guitare particulier, une technique dérivée de chuck berry aussi bien que de link wray, un répertoire axé sur un rock and roll primitif, des harmonies communes aussi bien à willie de ville qu" à bruce springsteen, un personnage phare du rock and roll et du punk puis cette voix incertaine toujours émotionnellement chargée.

                                         ebony bones c' est la célébration du " nu clash" où se percutent afro-beat, post-punk et ska, une beyoncé sous acides colorés et déjantés accompagnée par un gang funky, cette copine d' école de amy winehouse est une véritable furie londonienne.

elle réserve ses frasques à son mélange explosif de punk, ragga, soul et funk, un premier album " bone of my bones", la voici de retour 4 ans après avec l' opus " behold, a pale horse", un album construit comme une épopée avec son lot de rebondissements, d' excentricité et de grandiloquence.

ebony bones est bel et bien capable de synthétiser différentes incarnations musicalesdu spleen anglais des trente dernières années.

                                            von pariahs est une formation nantaise née à l' aube des années 2010, ils sont de véritables petits enfants du rock issus d' une génération qui a pu ingurgiter et digérer 60 années de rock'n'roll, l' aboutissement éclairé d' une maturation somme toute rapide.

tout cela débute en 2009 sous l' égide du garage des 60's, du punk façon stooges et du rock actuel à la strokes ou the artic monkeys, ils nous délivrent un brûlot à la fois post-punk, cold wave et shoegaze, se rapprochant de figures majeures comme joy division, the cure ou echo and the bunnymen.

                                       la maison tellier est un collectif normand qui a participé à l' émergence du folk en france, la maison tellier est une nouvelle de maupassant et représente surtout cette formation fondée en 2004 autour de raoul et helmut tellier, le groupe accueille aussi de nombreux musiciens.

un mariage heureux entre des influences musicales plutôt anglo-saxonnes et une langue natale française, un premier album éponyme en 2006 sur le label euro-visions, un deuxième opus " second souffle " en 2007, leur troisième enregistrement " l' art de la fugue" avec des morceaux de bravoure.

la country-music étrange et envoûtante de français du far-west de rouen, sur leur quatrième album " beauté pour tous" la langue fraçaise désormais règne, une abondance de cuivres et de cordes qui doivent autant à ennio morricone qu' à murat, à villon ou calexico.

                                              alka balbir est la fille du journaliste sportif denis balbir, elle est comédienne dans un premier temps et fait partie de la troupe d' edouard baer, entre 2000 et 2006 elle joue dans plusieurs séries télé, on la retrouve au cinéma dans le film d' alexandre arcady " 24 jours" sur l' affaire halimi.

puis elle dcevient la muse de benjamin biolay à partir de 2010, elle prête sa voix également à des titres de chateau marmont et lafayette, en 2013 biolay lui écrit son premier album " la première fois ", dotée d' un timbre proche d' isabelle adjani et de textes mordants.

elle décide d' embrasser une carrière plurielle plutôt que des rôles pléthoriques, elle offre un vrai supplément d' âme à ses chansons; des variations à la mélancolie souvent noire et faussement blasées.