norah + billie joe c' est la rencontre de la chanteuse jazz norah jones et de billie jo armstrong le leader du groupe green day, ils ont dévoilé sur internet un premier single " long time gone ", un disque aux couleurs folk et country.

un album sort intitulé " foreverly" , un disque de reprises de chansons américaines,les deux acolytes revisitent dans ce disque les titres de l' opus " songs our daddy taught us" du duo des everly brothers, un disque très country en hommage aux grands everly brothers.

                                                   money est un groupe qui est la révélation de ces derniers mois à manchester, le groupe money vient de sortir son premier album " the shadow of heaven ", un jeune groupe à l' univers envoûtant souvent comparé à wu lyf.

leur opus est une parfaite combinaison de perles musicales très souvent éthéréees et parfois même dépouillées d' une instrumentation compliquée, cette oeuvre est une somptueuse invitation musicale, ils entretiennent à leur façon le culte du mystère et des frontières floues.

                                           greil marcus est un essaysistr et critique rock américain né à san francisco, il est un spécialiste de la pop culture américaine, il s' est intéressé plus particulièrement dans ses ouvrages à entre autres bob dylan, elvis presley, les sex pistols ou sly stone.

ses livres sont articulés sur une conception d' une histoire souterraine qui joint des évènements séparés parfois de plusieurs siècles, un exemple type de ce traitement est donné dans le livre " lipstick traces" (éditions allia) qui rassemble dans une même visée et un même héritage le mouvement dada, un groupe rock les sex pistols qui ont lancé le mouvement punk, les gnostiques du début de l' ère chrétienne, les millénaristes du moyen-âge et les situationnistes.

son oeuvre a inspiré de jeunes auteurs comme servando rocha, elle se caractérise par une double vision à la fois exotérique et ésotérique des mouvements artistiques, les liens qui relient entre eux les deux sphères le monde et l' antimonde représentent parfois un acte conscient, assumé par certains artistes ou totalement inconscient comme les courants gnostiques et dadaistes qui secouent le frêle esquif du groupe punk.

pour lui il existe des forces qui dépassent l' individu et qui prennent possession de son génie jusqu' à la mort et la destruction, sa vision est paradoxalement inquiétante puisqu' elle même s' appuie sur des concepts gnostiques du daemon reprenant pour la musique la thèse de siegfried kracauer dans " le caligari à hitler" qui démontrait l' irruption de forces sombres dans le cinéma allemand, forces qui seront détournées par le nazisme à venir....

pour lui ces forces obscures sont bien sûr des archétypes anciens qui continuent à irriguer l' histoire souterraine de l' humanité, s' il ne peut donner une finalité morale à l' histoire dramatique du punk, il se contente à la manière d' un médecin légiste d' observer incrédule les stigmates sur le corps supplicié de sid vicious, chaman gnostique et nihiliste brûlé par un feu venu du fond des âges.

                                           june tabor est une chanteuse de folk britannique qui fit ses premières armes au fox and vivian pub à leamington spa en plein milieu des années 1960, ce n' est qu' en 1976 qu' elle enregistre son premier album solo " airs and graces ".

elle s' est aventurée depuis dans d' autres directions notamment vers le jazz ou la musique d' avant-garde mais elle conserve intacte cette même passion pour le répertoire traditionnel anglais, pour son opus " quercus " chez ecm elle met en valeur comme rarement des textes poétiques anglais en cette année 2013.

la beauté profonde de sa voix mezzo pour cette icône du folk britannique s' affranchit de toutes les chapelles musicales pour mieux incarner la poésie au service d' une limpidité et simplicité réunies, pour ce faire on trouve à ses côtés depuis 25 ans le pianiste gallois huw warren, et le saxophoniste du surrey lain ballamy, des textes traditionnels de shakespeare, robert burns ou james ballantine.

                                       bertrand betsch est un songwriter solitaire et torturé, qui entre rock et chanson revient nous conter ses errances et douleurs à grands coups de distorsions et de poésie, il n' en construit pas moins une oeuvre ou il développe un style littéraire et musical original.

un troisième album " pas de bras, pas de chocolat" en 2004 salué par la critique, les textes mélancolique des chansons de ses trois opus s' appuient sur des mélodies assez noires, il connait une extinction de voix qui dure près d' un an et remet en cause sa carrière.

il revient avec l' enregistrement " chaleur humaine " dans lequel il évolue vers une écriture plus douce et plus romantique, il fait ensuite évoluer ses chansons au gré de ses collaborations avec hervé le dorlot ou nathalie guilmot, ouvert à toutes les formes de culture il revendique l' influence des courants musicaux de la fin des années 1970 de groupes comme cure, joy division, new order, bauhaus, television, talking heads ou brian eno, mais aussi du jazz, du reggae, de la world music ou des fanfares.

il publie un premier roman " elle dit " en 2008 et crée son propre label 3h50 avec baptiste lusson, ses apparitions sont rares et d' autant plus précieuses, il fut l' un des fers de lance de la veine minimaliste avec dominique a, il s' est rapproché ensuite de chanteurs comme florent marchet.