henry butler est un pianiste de jazz américain né à la nouvelle orléans en louisiane, il est considéré comme l'héritier de la lignée des grands pianistes de la nouvelle prléans comme professor longhair, james booker, tuts washington, et jelly roll morton, après l'ouragan katrina en 2005 il s'installe à new-york.

un pianiste de stride nourri de james p johnson, fats waller que l'on peut apercevoir avec un trompettiste new-yorkais trempé dans la soul, leur disque " viper's drag" a renversé quelques idées reçues sur le revivalisme parce qu'ils jouent cette musique de répertoire comme s'ils l'inventaient.

                                             takfarinas de son vrai nom ahcène zermani est un chanteur et musicien algérien de musique kabyle, il est né à tixeraine dans la bankieue d'alger et vit en france depuis 1994, ses textes rendent hommage à la musique kabyle et amazighe, le style nouveau dans lequel il est investi est le yal.

il contribue à populariser la musique kabyle, très tôt il s'intéresse aux artistes de chaâbi comme m'hamed el anka, cheikh el asnaoui, ou slimane azem, il possède une voix timbrée au registre large et impose une création et un style musical très personnel, son instrumentation préférée est d'accompagner ses chansons par un mandole électrique, une première cassette enregistrée à alger en 1976.

un chanteur kabyle aux puissantes intonations gutturales qui a la rock attitude capable de transformer le chant berbère le plus roucoulant en tube à danser sous une salve de youyous.

                                           the hold steady se forme à minneapolis en l'an 2000 et s'installe à brooklyn sous l'impulsion du guitariste et chanteur craig chinn, le quatuor se fait une spécialité d'enregistrer ses morceaux en direct dans le studio, donnant une belle énergie à un premier album impressionnant " almost killed me " sur french kiss records.

après d'incessantes tournées le groupe s'en remet au producteur john agnello qui produit le quatrième opus " stay positive " en 2008 dans un concert de louanges, il faut imaginer van morrison chanter le rock puissant de springsteen et vous aurez une idée de ce lyrisme comatif et à l'énergie héritée de clash.

                                                                     coves est l'expression musicale d'un duo anglais à mi-chemin d'autres duos sulfureux et ténébreux de mazzy star à the kills, ils préfèrent à l'évidence les eaux troubles d'un psychédélisme cagneux, incisif à la " nuggets ", beck et john cajolent d'authentiques chansons à l'ancienne.

un duo anglais qui s'amuse brillamment à brouiller les sens, c'est à leamington spa petite ville du centre de l'angleterre qu'ils ont décidé de joindre leurs talents un soir alcoolisé de 2011, beck traine sa voix lascivequi rappelle mazzy star ou elysan fields, la guitare aux accents 60's de john sous la distortion.

un premier album impressionnant de sérénité " soft friday ", comme un songe guidé par la voix enchanteresse de beck.

                                             tara king th. est une formation musicale française originaire de la région rhône-alpes dont les influences musicales sont à rechercher du côté de portishead, aswefall, anja garbarek, elysan field et hooverphonic, une pop cinématographique et psychédélique brassant le patrimoine génétique de broadcast et ennio morricone.

un projet à géométrie variable avec comme noyau dur béatrice morel à l'orgue farfisa, arnaud boyer multi-instrumentiste, influencé par la culture pop britannique des 60's et des 70's le groupe rend hommage à l'icône controversée et partenaire de john steed: tara king, une formation rhônalpine qui peaufine ses mélodies.