la monte young reçoit ses premières leçons de saxophone à 5 ans et fréquente une école de jazz à 15 ans, quelques
années aprés il se produit avec don cherry et ornette coleman, il prend des cours de composition avec eric dolphy qui est un parfait inconnu avec qui il joue de la clarinette dans un orchestre
classique. il découvre debussy, bartok et surtout webern, il compose ses premières pièces dodécaphoniques de 1956 à
1958, il découvre les travaux de john cage, le philosophe de la musique dite expérimentale
au séminaire de karlheinz stockhausen, le pape de l'électronique et
spatialisation
il complète sa formation par deux années d' études ou on lui enseigne les techniques de création musicale à l' aide de sources
électroniques, il abandonne le sérialisme et suit le travail expérimental de john cage, le philosophe de la musique dite expérimentale , il organise une série de premiers concerts dans le loft de
yoko ono, une certaine idée de la radicalité
exprimée en arts par la musique
l' impulsion est donnée à fluxus, mouvement ou les créations s' apparentent à de véritables happenings
réunissant différentes pratiques artistiques. il compose en 1962 " the four dreams of china" et prend conscience du désir de construire des oeuvres musicales qui pourraient être jouées
indéfiniment. avec marianne zazeela qui deviendra sa femme, ils mettent sur pied la première installation visuelle et sonore du nom de "dream
house".
la musique qui est jouée est constituée de notes tenues pouvant être prolongées à l' infini, pour l'
auditeur il s' agit de s' immerger totalement dans le son, une expérience aidant à la méditation, être autant à l' écoute de soi qu' à l' écoute des sons. en
1967 il rencontre pandit prân nath spécialiste du raga indien, il devient disciple en 1970 et le restera jusqu' à sa mort en 1996. en 1960 la mote young avec entre autres john cale, arpenteur d' une nuée de genres musicaux
fondent le collectif "the theatre of eternal music" qui sera un terrain d'
expérimentations pour les pionniers du minimalisme dont terry riley, un
des fondateurs du mouvement minimaliste
ils quittent ce collectif et rejoignent andy wahrol ( la factory) avec son groupe the velvet underground, groupe de rock qui influenca tant et
tant
la monte young collabore depuis avec une flopée d' artistes, il accorde ses pianos selon les principes de l' intonation juste, il
étend ses concepts aux idiomes du blues et du jazz, un parcours exigeant pour une musique qui réconcilie l' écoute active et l' écoute de ses propres sensations en découlant, une expérience
déroutante et envoûtante.
la monte young:
morceau1 les samedis de france culture