claudia philiips est une chanteuse française d' origine américaine, elle est la fille de barre phillips un célèbre contrebassiste de jazz, elle aura connu un certain succés depuis l' année 1987 jusqu' à 1992.

elle a donc interprété les titres suivants, " quel souci la boétie", " souvenez-vous de nous", " juste un peu sauvage", " danny", " cache ta joie", " donne moi du feu". elle officie désormais au studio des variétés ou elle prodigue ses conseils artistiques et ne dédaigne pas se produire avec les jeunes artistes ainsi formés. une outrecuidance voulue qui lui apportera une certaine notoriété.

                                         agathe labemia est étudiante en 1983 aux beaux arts de montpellier, elle décide de monter avec des copains le groupe " regrets", leur premier 45 tours " je ne veux pas rentrer chez moi seule" fait un tabac, une voix enfantine de baby doll.

on l' invite de tous côtés et d' autres titres énivrants suivront comme " tout le monde s' amuse", la presse s'empare du phénomène, on finit par la classer entre brigitte bardot et lio, la chanteuse acidulée devenue tigresse

on la voit sur les plateaux télé en tenues fifties, sa voix s' apparente à une douce sucrerie, elle produit dans ses chansons un mélange de rock et de variétés sur des nappes synthétiques, l' unique album datant de 1985 sera réédité en 2001, agrémenté des 45 tours de 1986 et 1987 " marie-moi" et " bébé bébé", elle interrompt sa carrière musicale en 1987 et collabore pour une émission graphique sur canal+, depuis le début des années 90 elle est étroitement liée aux métiers qui ont pour trait dominant, l' image, elle se produit encore pour le plaisir dans des petits clubs et on redécouvre ses saynètes pop sur fond de textes osés.

                                             pauline ester fait ses débuts sous le nom de " sabrina o" dans les cabarets toulousains, elle a notamment joué dans la cave de puech-auriol, son album " le monde est fou" lui ouvre grand les portes du succés entre 1989 et 1991.

un album qui contenait des succés du genre " oui je l' adore", " une fenêtre ouverte", " il fait chaud", après un second album intitulé " de l' autre côté", la greffe ne prend plus et elle va tomber dans l' oubli avant d' effectuer un retour en 2006 avec un bestof et 3 inédits.

en 2007, elle co-écrit les chansons du film " new delire" qu' elle interprète en compagnie de mathilda may et pascal légitimus, en 2008 son tube " oui je l' adore", est adopté pour la campagne publicitaire de groupama, en 2010 elle retrouve son complice des débuts fred loizeau et l' aventure repart sous la forme d' un duo acoustique, affaire à suivre donc.

                                          john jacob niles ( 1892-1980) a appris la théorie musicale de sa mère, il a commencé à écrire de la musique folk alors qu' il était adolescent, lorsqu' il devint étudiant, il se mit à transcrire des chansons traditionnelles à partir de sources orales.

aprés s' être blessé dans l' armée de l' air pendant la première guerre mondiale, il viendra étudier la musique en france en 1920 et finira ses études musicales à cincinatti, on l' entend à la radio pour du folk ou de l' opéra, dans les années 30 il parcourt l' europe et les états-unis en compagnie de la contralto marion kerby.

il commença ses éditions musicales dans les années 20, faisant des voyages prolongés dans les appalaches à toujours retrancrire tous les chants traditionnels qu' il pouvait trouver, il transcira aussi des chansons d' afro-américains, il fut également un grand auteur-compositeur, comment ne pas nommer " venezuela", " I wonder as I wander", marlène dietrich le chantera et bob dylan le citera dans la chanson " It ain't me babe",il composera plus tard des oeuvres pour choeur et mélodies pour voix et piano, à partir de 1938, il enregistra des chansons à lui de manière dramatique avec une voix de fausset, il s' accompagne d' un luth ou d' un dulcimer des appalaches.

des artistes comme joan baez, burl ives, peter paul and mary lui doivent beaucoup tant il a oeuvré pour un renouveau du folk et lui a légué sa rigueur classique et son génie musical.

                                          hugh hopper ( 1945-2009) a 18 ans lorsqu' il tient la basse au sein du groupe de daevid allen, guitariste virtuose et chanteur magique

ce groupe sera le noyau dur du futur soft machine puisque mike ratledge et robert wyatt et l'ecole de canterburry

y jouent également, un peu plus tard daevid allen lui fait découvrir terry riley, un des fondateurs du mouvement minimaliste

cette influence restera durable dans sa musique, notamment dans son utilisation des boucles ( cf son album solo " 1984"), ensuite avec son frère brian, il participe au groupe the wilde flowers. lors de la fondation de soft machine, il devient leur road manager mais signe plusieurs compositions et tient la basse sur le morceau final, lors de la reformation, il prendra la place de kevin ayers.

son influence dans le groupe devient importante mais il quitte le groupe en 1973, son parcours ensuite se ramifie au gré des rencontres, il demeure discret, peu expansif et continue à collaborer avec robert wyatt ou le saxophoniste elton dean, avec lui et john marshall et allan holdsworth, ils forment un groupe nommé softworks qui est un clin d' oeil au passé.

il meurt d' une leucémie en 2009, nous laissant des témoignagnes d' une musique inspirée et prégnante, il faut l' écouter pour lui rendre un hommage ultime.