arielle burgelin naît au début des années 1960 dans les pyrénées ariégeoises, d' origine aristocratique, elle est élevée par une maman psychiatre, son enfance navigue entre plusieurs villes mais elle reste fidèle à l' ardèche, sa terre d' élection.

après des petits boulots, elle tâte du mannequinat pendant plusieurs années et pose pour les plus grands tels william klein et helmut newton, elle n' apprécie pas ce milieu et décide de se consacrer aux études de psychologie, d' astrologie et d' art dramatique.

elle écrit quelques chansons sans succés puis elle fait la rencontre de jean michel gravier qui débouchera sur une fructueuse collaboration, un premier album auto-produit en 1994 " juste pour la force" tiré à 500 exemplaires, jean michel gravier meurt du sida, la personnalité d' arielle, ses textes à la fois crus et ironiques et sa voix séduisent les critiques mais pas le public.

un second album en 1996 " toute une vie à une", toujours dans cette veine sophistiquée, elle est auteur de tous les textes mais a fait appel à de nombreux musiciens comme jp nataf (les innocents), philippe pankione, olivier libaux, jérôme rousseaux ( ex-objets), etienne charry et le tout réalisé par matthieu ballet, un troisième album " mortelle" en 1999 ou elle pose nue offrant l' image d' une chanteuse éthérée, c' est une mystique qui fait de larges appels à la prière.

pour son clip " je suis si mince " elle fait appel au cinéaste déroutant gaspar noé qui contribue un peu plus à la marginaliser, un album en 2001 " imbécile heureuse" puis elle se détounera de cet univers de paillettes ou elle ne fut jamais reconnue à son niveau qui méritait une vraie écoute et empathie avec cette chanteuse hors-normes.

                                            grimes de son vrai nom claire boucher nous vient du canada, elle est originaire de vancouver et elle fusionne l' instrumentation contemporaine avec des pratiques vocales classiques du monde entier.

son expérience musicale dans un premier temps était cantonnée à la culture diy dans un loft de montréal, elle fut une figure éminente de la scène environnante " lab synthese", elle a développé sur scène de la pop et du punk en collision, le tout surréjouissances psychédéliques.

elle commit quelques albums expérimentaux et nous enivre en 2012 avec son opus désarmant " visions", c' est son quatrième album en moins de 2 ans, sur l' album " dark bloom" en 2011, elle fait ses premiers pas en tant que productrice réunissant dans son travail musical l' expérimentation et l' esthétique pop, chacun de ses albums aborde diverse influences et divers styles.

dans " visions", on trouve des références à enya, une ambiance éthérée et mélodieuse pour son irlande

tlc, aphex twin, et pour les genres musicaux on puise allègrement dans le new jack swing, idm, new age, k-pop et musique industrielle.

elle surfe entre électronique et europe médiévale, cette jeune artiste nous délivre un album fugurant et fantastique empli de brillances de tous ordres.

                                             freedom fry est l' histoire d' un duo franco américain, de la parisienne marie seyrat et du new yorkais bruce driscoll, un prmier ep " let the games begin" nous délivrant une pop fleurie aux influences diverses.

un nouvel ep " earthquake" à déguster sans modération, une pop minimaliste, un son riche varié, étrange ( ukulélé, clavecin, dulcimer, & autoharpe), des ritournelles entêtantes pour ce savoureux groupe pop franco-américain.

                                             stealing sheep est l' histoire de 3 filles originaires de liverpool, elles partent à l' assaut de notre vieux continent sur leur terrain fertile d' indie pop et d' indie folk, leur fraicheur dans leur démarche artistique et leurs compositions nous fascinent.

elles nous livrent en effet un mélange des plus agréables de folk suave, de pop sucrée et de grunge qui nous renvoie à des ambiances musicales des années 70, un album intitulé à écouter dans son intégralité "noah and the paper moon", elles nous évoquent ce merveilleux groupe féminin français mansfield tya, deux femmes nantaises bercées dans le folk

une bien belle odyssée musicale qui en préfigure d' autres, à n' en pas douter.

                                             will guthrie est un batteur et percussionniste australien qui vit à nantes, cet artiste oeuvre dans différents styles et domaines musicaux: musique improvisée, expérimentale, jazz, rock, composition électro-acoustique etc...

il a produit plusieurs disques en solo et jammé avec bon nombre d' artistes, il a écumé des festivals de par le monde entier, il étudia la musique et l' improvisation à melbourne, dès l' âge de 17 ans, il commençait ses débuts professionnels  dans différents courants musicaux, à savoir jazz, rock, hip-hop, musique africaine et flamenco.

il rencontre le guitariste ren walters et ils organisent des concerts hebdomadaires, en france, et plus précisément à nantes, il fait partie de l' association cable, qui organise concerts et festival annuel, il joue désormais principalement en solo ou avec the ames room ( comprenant jean luc guionnet et clayton thomas), avec elwood & guthrie, mais on le voit aussi collaborer fréquemment avec ferran fage, jean philippe gross, anthony pateras, keith rowe, jérôme noetinger, robbie avenaim et jim denley.

parallèlement, il s' occupe d' un label de musique expérimentale " antboy music", c' est un artiste à découvrir sur scène tant son jeu est physique et nous mène aux confins de la transe, à découvrir son très bel album sorti depuis peu " sticks, stones & breakingbones", un artiste rare à découvrir d' urgence.