philip glass est né à baltimore, il étudie le violon dès l' âge de 3 ans puis la flûte et le piano, il découvre la musique classique à travers les invendus que son père rapporte de sa boutique de réparations de radios et de ventes de disques.
après des études de mathématique et de philosophie il s' inscrit à la juilliard school de new york, il y rencontre steve reich, les oeuvres minimalistes ultimes de réussites
avec qui il se lie d' amitié, d' abord attiré par le sérialisme il se tourne finalement vers des compositeurs anticonformistes tels que harry partch, influence sur la musique minimaliste et visionnaire
charles ives, techniques musicales avant-gardistes et populaires
henry cowell, moondog, le grand maître du contrepoint dans la musique
il cherche sa voie et s' installe à paris pour y suivre des cours sous la direction de nadia boulanger, il découvre la musique indienne en 1965 pour transcrire en notation occidentale une oeuvre de ravi shankar, la découverte de la musique indienne est une révélation.
il abandonne ses premiers projets pour étudier les musiques d' afrique du nord, d' himalaya et d' inde, de retour à new york il subvient à ses besoins en exercant des petits boulots, il commence à développer une technique de composition basée sur la progression additive d' une figure répétitive donnée, il compose en 1968 "one +one" sa première oeuvre appliquant ce principe.
il crée son propre groupe le philip glass ensemble, il rencontre moondog et l' héberge 3 mois, avec steve reich ils le qualifieront de fondateur du minimalisme, de 1971 à 1974 il écrit "music in 12 parts", oeuvre conçue comme un condensé des différentes techniques développées par la musique minimaliste depuis le début des années 1960.
une période qui qui culmine en 1976 avec la création de l' opéra "einstein on the beach", suivront "satyagraha"(1980) et "akhnaten" ( 1983), il introduit ainsi le minimalisme répétitif, il composera par la suite notamment "hydrogen jukebox", "songs from liquid days", "the photographer", "low symphony", "heroes symphony", "itaipu", " the canyon", "anima mundi", "mishima" de paul schrader, " kundun" de martin scorcese, " the truman show" de peter weir, et "the hours" en 2002.
le vénérable démiurge de la musique contemporaine à la tête de tant de chefs d' oeuvre musicaux.