baadma est originaire d' ulaan bataar la capitale de la mongolie, notre chanteuse a eu la chance d' étudier le chant long avec l' une des plus grandes figures de cette tradition nandziliin norovbanzad récemment disparue.

elle est l' une des rares détentrices de cet art vocal, l' authenticité de cette tradition vocale a résisté au travail de folklorisation du patrimoine mongol par les soviétiques, artiste réputée dans le monde entier son nom complet est samdandamba badamkhorol, les mongols se donnent volontiers des petits noms, l' ensorcelant chant de la steppe mongole, des syllabes étirées du fameux chant long, technique ancienne dont elle est l' une des rares héritières aux vocalises diphoniques de l' altaï.

                                            ali amran alias ali koulougli est né dans un petit village de haute-kabylie au nord de l' algérie, amran était le prénom de son arrière grand-père, il puise sa source dans sa kabylie natale et distille un savant mélange de genres qui fait l' originalité de sa musique.

ses chansons véhiculent l' âme d' une culture trop souvent bâillonnée, les compositions empruntent à l' univers folk-rock avec des accents tantôt blues, tantôt pop, une harmonie à l' image de sa voix au timbre doux et profond.

il conquiert la reconnaissance de ses pairs à l' instar d' idir, abranis ou encore takfarinas qui inscrivent sa démarche artistique comme un souffle nouveau dans l' histoire de la musique kabyle, ses premières compositions inspirées de la tradition orale sont interprétées par des artistes populaires notamment lani rabah.

un premier enregistrement en 1994 intitulé " adu" ( le vent), le voyage s' impose vite à lui, il nourrit sa quête esthétique posant l' artiste engagé en citoyen du monde, chemin faisant sa musique s' imprègne de nouvelles couleurs.

son troisième album en 2009 " akka id amur", il s' entoure pour cela de grands talents tels que chris birkett et jean philippe rykiel, un rockeur kabyle de helsinki à la voix douce dont les chansons à textes lorgnent du côté à la fois du folk et de la pop anglo saxonne, il incarne les tiraillements identitaires avec sobriété.

                                                  miss dj blue est originaire de rennes, elle est la principale artiste représentant le mouvement inédit qu' est la breizh'n'bass, dj et productrice de longue date elle associe la musique traditionnelle de langue bretonne avec de l' électro avant-gardiste.

elle donne ainsi naissance à un monde sonore qui incite son public à prendre un moment pour comprendre des affluences et attirances musicales différentes, en adoptant cette démarche elle préserve et défend la langue bretonne, pour cultiver ce monde sonore novateur elle puise des ingrédients dans le hip-hop, le dancehall, la jungle drum and bass, l' électro, le breakbeat, et le dubstep.

les rythmes et les compositions de notre dj puisent leurs racines dans une philosophie qui prend sa source dans des années d' expérience de b-girl et de graffeuse, cette conception propre à l' esprit de la communauté hip-hop et sa capacité à communiquer au-delà des langues et cultures, à travers la musique, constitue le sens de son socle créatif.

elle se produit aux côtés de nombreux artistes comme diplo, dj zinc, sinden, sebastian, dj mujava ou brodinski, le chanteur winston mac anuff est un ami et vient régulièrement l' épauler, autodidacte, auto-financée et se passant de manager, elle est 100% indépendante.

elle mixe pour notre plus grand plaisir drum'n'bass et folklore breton.

                                          roy ayers est un vibraphoniste et chanteur américain né à los angeles, il grandit dans une famille de musiciens, un père tromboniste et une mère pianiste, il étudie le piano et l' harmonie, il se voit offrir une paire de baguettes de vibraphone par lionel hampton.

dès 1958 il commence à jouer avec phineas newborn jr, curtis amy, teddy edwards, leroy vinnegar, et vi redd, son jeu se caractérise par une virtuosité et un sens de la mélodie et un modernisme tempéré, il forme un quartette en 1963.

en 1966 il se mit à collaborer pendant 4 ans avec le grand flûtiste herbie mann qui produira ses 3 premiers albums solo sur le label atlantic, il s' installe à new-york en 1970 et fonde son propre groupe " le roy ayers ubiquity" en s' entourant de musiciens de premier plan parmi lesquels sonny fortune, billy cobham, harry withaker, omar hakim et alphonse mouzon, le groupe trouve sa voie en développant un jazz très funky qui sur l' espace de 12 albums de 1970 à 1997 va marquer définitivement le son d' une période.

il ne reste pas étranger au mouvement " blaxploitation" et compose ainsi la musique de " coffy", en 1980 il signe un disque avec le fondateur de l' afro-beat fela kuti, ce sommet d' afro-beat ultra-dansant est une production extrêmement tardive de soul africaniste qui connut son heure de gloire entre 1968 et 1975, il est un musicien complet, arrangeur et producteur.

la décennie 1990 lui consacre le statut de légende et avec l' apparition de l' acid-jazz et du hip-hop, il devient l' artiste le plus samplé au monde aux côtés de james brown, entré dans l' histoire pour avoir été un des premiers à marier jazz et rythm'n'blues.

                                          embers est l' archétype du groupe de pop de manchester, du rock flamboyant voire grandiloquent venu tout droit d' angleterre, ils jouent des chansons pénétrantes et tourmentées qui pourraient cavaler très vite aux trousses du haut lyrisme de the verve le groupe.

des similitudes certaines avec placebo, muse, ce groupe semble avoir des ambitions démesurées, nos quatre jeunes mancuniens maintiennent la tradition locale de rock anxieux et plus que tendu.