sophia domancich creuse un riche sillon entre le jazz et les musiques improvisées, ses études musicales s ' achevèrent par un prix de piano et de musique de chambre. elle conservera un attachement certain pour le piano sans sombrer dans un dogmatisme dont sont férus des musiciens classiques. elle découvre le jazz en 1979 et l' improvisation par la même occasion par l' intermédiaire de steve lacy. elle jouera en duo avec laurent cugny, le batteur pip pyle lui fera rencontrer des musiciens anglais issus du rock progressif robert wyatt et l'ecole de canterburry le chanteur john greaves ou le bassiste hugh hopper.
pour son premier album funerals en 1991, tony levin l' invite à jouer et ainsi ils feront quatre albums ensemble. elle formera un quartette en 1995 et intègrera l' orchestre national de jazz en 1997. elle garde des liens solides avec des musiciens tels evan parker, puis se rapproche de la scène hexagonale jean jacques avenel claude barthélémy...
en 2001 elle se recentre sur sa propre musique et forme un trio avec simon goubert batteur et claude tchamitcian contrebassiste. ce trio se formera en quintette sous le titre pentacle en jouant des timbres de l' euphonium et de la trompette. elle retrouve john greaves en 2002 puis vincent courtois et hugh hopper participera à la création du groupe soft bounds en 2005, dans l' héritage de soft machine.
elle possède un univers complexe mais la curiosité dont vous ferez preuve décodera son exigence artistique pour vous cartographier
des morceaux musicaux ou chantés saisissants.