guillaume perret & the electric epic met le feu aux poudres avec son quartet électrisant, il utilise des pédales d' effet pour moduler le son de ses saxophones, il publie son premier disque sur le label de john zorn, la densité musicale qui repousse les frontières
ce coup d' essai sur le label tzadik est un coup de maître, une musique puissante, exploratrice et décomplexée, son quartet habituel ( jim grandcamp à la guitare électrique, philippe buissonnet à la basse électrique, yoann serra à la batterie) use également des effets d' échantillonneurs pour élargir le spectre, ils invitent sur plusieurs titres le cornettiste médéric collignon.
la voix saturée de médo évoque mike patton dans le registre hardcore, l' album se déroule comme un film sonore, la coda finale en
écho de l' intro initiale et traverse des zones de turbulence, ils se risquent pour un instant en territoire éthiopien, chaque morceau est scénographié, un jazz débridé puissant et somptueux à
déguster séance tenante.