la famille chemirani enchante nos papilles musicales mais tout commence avec djamchid le père, il apprend la technique du zarb dés l' âge de 8 ans, il devient un maitre et veut moderniser l' art du zarb, il arrive en france en 1961 et permet au public occidental de découvrie l' art du zarb. ce tambour persan peut générer autant de notes qu' un piano et les doigts créent des rythmes captivants aux infinies variations.
djamjid est un excellent professeur, ses deux fils deviennent eux aussi maitres dans l' art du zarb,il enseigne notamment à jean pierre drouet, la percussion au service du spectacle
ses deux fils pratiquent aussi le daf, le bendir, le udu, ils ont tous trois prolifiques et curieux; keyvan travaille régulièrement avec carlo rizzo, bijan lui avec manu théron et ross daly entre autres. djamjid est sollicité par peter brook , carolyn carlsson ou maurice béjart. ils travailleront ensemble avec un groupe malien néba solo pour créer une musique qui mêle balafonistes et percussionnistes iraniens. les deux soeurs sont aussi des artistes de grand talent, elles chantent à commencer par maryam.
alliant histoire de familles et traditions, le quartet puise dans la poésie persane mais crée aussi ses propres compositions aux tonalités plus modernes. il faut les écouter en particulier dans leur dernier album ou ils invitent des amis et notamment renaud garcia fons, l'autre idée d'une contrebasse
a consommer lentement et partager.
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